Un semblant d'existence, entre quatre murs
Comme un voile de silence sur mes amours
Un acte de résistance, jouer aux durs
Parce que son absence a noyé mon futur
Sous un flot de larmes relevé au whisky
J'ai pleuré son charme sur l'autel de l'oubli
J'ai caché le drame aux yeux de mes amis
Ma douleur, mon âme, je la bois et je ris
Je ris. Je fais le clown. J'amuse le public.
Je vais, chantant en rue, les amours romantiques
D'un hère désoeuvré et sa muse divine
Puis je bois mes cachets au bar de la cantine
J'ai usé mes souliers sur les chemins d'errance
J'ai couru l'horizon pour oublier son nom
Embrumé le cerveau pour masquer son silence
Même bradé l’âme pour apaiser mes maux
Aux matins de brume succèdent les jours blêmes
Aux jours d'infortune, les nuits en solitaire
Aux nuits d'amertume, les aubes café crème
Sur les quais de gare, les sanglots des prières
À rien ne sert de fuir les souvenirs d’antan
Le parfum des cheveux sur l’oreiller froissé
La saveur de ses creux, la douceur de ses flancs
Et ses cris de plaisir, à mon cœur accrochés
Je t'aime ma divine Aurore
Commentaires
un bien beau poème mais quelle tristesse !!!!!
tes mots sont si durs !!!
bisous